Le Front National lance le collectif Nouvelle Écologie dans le Gard

16/02/2015 – 18h30 Nîmes (Lengadoc-info.com) – Samedi dernier, les responsables gardois du Front National et du Rassemblement Bleu Marine (RBM) ont accueilli Philippe Murer, président de Nouvelle Écologie et son secrétaire général , Eric Richermoz, pour le lancement de l’antenne locale du collectif écologiste membre du RBM.

Selon Julien Gelly, conseiller municipal nîmois, « cette antenne locale va permettre de pouvoir aborder différents thèmes qui nous preoccupent […] comme le gaz de schiste, la protection de nos garrigues, les économies d’eau et d’énergie, mais aussi le solaire, l’agriculture et bien d’autres. Tous nos travaux ne porteront pas sur une écologie punitive comme cela a été présenté aux Français jusqu’à présent par nos différents gouvernements. »

Pour Philippe Murer, « le libre échange absolu avec des pays sans normes environnementales dont les habitants sont malheureusement payés une misère favorise les produits jetables, parfois dangereux au point de vue sanitaire et non les produits durables. Des produits d’autant plus anti écologiques qu’ils parcourent souvent des milliers de kilomètres avant d’être vendus. […] Libre échange absolu et respect de l’environnement sont à cet égard presque incompatibles. »

Sur la question de la transition énergétique, le président du collectif est revenu sur la question du gaz de schiste, « le danger est immense pour la santé des habitants et l’environnement en général. Dans l’état actuel des technologies, le Front national s’oppose fermement à toute exploitation du gaz de schiste sur le territoire national. En plus de défigurer nos paysages, cette technique s’accompagnerait de la pollution irréversible du sol français. »

Pour le Front National, la création de collectifs tels que Nouvelle Écologie ou le collectif Racine, a pour but d’apporter une réflexion et faire des propositions en terme de programme politique sur des sujets importants tels que l’écologie ou l’éducation. Une initiative qui visiblement dans le Gard est boycottée par les médias puisque aucun des journalistes invités à la réunion ne s’est déplacé. 

Photos : DR

Lengadoc-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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One comment

  1. DUGENDRE Marc Réaction aux journaux
    GAZ DE SCHISTE : 30 JANVIER 2015 ou en sont les permis ????

    Bassin parisien :
    Nogent-sur-Seine – TOREADOR associé à HESS a vu son permis d’exploration du sous-sol nogentais validé par les ministères
    de l’Industrie et de l’Écologie
    La société française TOREADOR et l’Américain HESS vont reprendre leurs démarches en vue du lancement de forages d’exploration dans le Bassin parisien, notamment à Nogent-sur-Seine, dans le cadre d’un permis octroyé en juillet 2008.
    Le programme de recherche avait été gelé en avril dernier après l’annonce par le gouvernement de son intention d’annuler les permis d’exploration des sous-sols.
    La polémique autour de la technique dite de la fracturation hydraulique semblait avoir eu raison des velléités des pétroliers d’extraire le pétrole emprisonné en profondeur dans la roche.
    Pour autant, le gouvernement n’avait pas fermé la porte à des explorations avec des techniques conventionnelles du type de celles utilisées à Saint-Martin-de-BOSSENAY.
    La loi du 13 juillet 2011 est venue préciser la réglementation en la matière. Elle interdit la technique de la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste.
    Au début du mois, le ministère du Développement durable a annoncé l’abrogation des trois permis sur les soixante-quatre existants.
    « Pour les soixante et un autres permis en cours de validité, les détenteurs n’ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels. Tous ont pris l’engagement formel de ne pas recourir à la fracturation hydraulique », annonçait au début du mois les ministères concernés.
    Recherche de pétrole conventionnel
    TOREADOR conserve donc son permis d’exploration sur une zone de 266 km2 à cheval sur les départements de l’Aube et de la Seine-et-Marne.
    Pour faire valider ce permis, TOREADOR associé à l’Américain HESS a dû définir précisément le programme d’exploration. Outre des études géologiques des données existantes, l’analyse de roche ou encore la réalisation de mesures magnétiques aérienne, un programme de forage avec carottage est envisagé.
    Les études réalisées en 2010 et 2011, ont permis d’aboutir à l’identification de plusieurs « prospects ».
    « TOREADOR pourrait forer en 2012 un de ces prospects dans le but d’obtenir plus de connaissances de la colonne sédimentaire et ainsi évaluer le potentiel pétrolier de ces zones », indiquent les deux sociétés.
    TOREADOR prend soin de préciser que « toutes les activités de forage seront effectuées […] en pleine conformité avec les dispositions relatives à la protection de l’eau et des milieux aquatiques ». Le rapport se conclut en affirmant que le programme de recherche n’inclut aucun recours à des forages suivis de fracturation hydraulique.
    « Il s’agit d’exploration de pétrole conventionnel (recherche et forage pétrolier classique), comme il se fait dans le Bassin parisien depuis cinquante ans », précise TOREADOR.

    RHONE ALPES :

    Il convient de noter qu’en Rhône alpes six demandes d’exploration ont été déposées et sont en cours d’instruction. Elles sont toute les six recevables ce qui a été confirmé par les services concernés.

    Elles visent l’Est et le Nord du département dans le massif alpin. Bien qu’il y a beaucoup obscurité et nébulosité autour de ces permis, ces

    demandes dites de, VALENCE, LYON ANNECY, BLYES, MONTFALCON, GEX SUD, EXTENSION MONTELIMAR, enveloppent la

    moitié du territoire isérois sur une superficie entre 3 000 et 6 000m².
    Pour être plus précis, actuellement nous pouvons dire que l’instruction locale se poursuit pour BLYES, GEX SUD et MONFALCON.
    Pour LYON ANNECY, VALENCE et EXTENSION MONTELIMAR, les dossiers sont au ministère pour décision finale.

    Le projet le plus avancé et qui est en phase finale de décision, est le permis “Lyon-Annecy”, porté par la société SCHUEPBACH ENERGY

    Il concerne le Nord-Isère avec une étendue sur le LAC LEMAN, LAC D’ANNECY et le LAC du BOURGET ainsi que de nombreuses

    zones de cours d’eau et aquifères.
    Pronostic très probable : LYON ANNECY sera retoqué. SCHUEPBACH n’ayant pas renoncé à la FRACK (dixit des gens très bien
    informés de l’administration centrale).
    Sur les six permis désignes ci dessus, seulement deux ont été pour l’instant considérés comme recevables par la Direction régionale

    de l’environnement, de l’emménagement et du logement (DREAL).

    Bien sûr, cette direction regarde uniquement la recevabilité des contenus des dossiers et n’émet que des avis. Et on voit bien qu’elle a de

    grandes difficultés à garder son indépendance. Il est à noter que les services de l’État doivent maintenant se prononcer à la fin du mois

    prochain sur ces dossiers et ils sont très embarrassés pour donner une réponse définitive : Les élections présidentielles ne sont elles pas

    bien proche ?????

    De plus, il faut également rajouter que le canton de Vaud s’inquiète notamment d’une demande de permis sollicitée récemment dans la

    Vallée d’Abondance, au-dessus de Thonon-les-Bains. La société suisse PETROSVIBRI qui a déjà étudié le sous-sol de NOVILLE,

    maintenant s’intéresse grandement au CHABLAIS Français.

    A partir de ces études et de ces perspectives on peut tout imaginer et craindre un lien ou une interconnexion sous le lac entre les deux

    sites.

    Le dossier brûlant du gaz de schiste va t-il s’inviter dans la campagne des régionales de 2015 ?

    On croyait pourtant le problème réglé après l’interdiction de prospection par fracturation hydraulique voté en 2011.

    Seulement voilà, les sociétés minières américaines ne désarment pas car l’appât du gain est là, et tout le monde est bien conscient que le besoin énergétique de la planète va grandissant d’année en année, donnant ainsi l’excuse du développement croissant et

    Incontournable des énergies.

    Alors, à deux mois du scrutin régional, comment, si Monsieur HOLLANDE va-t-il gérer ce dossier ?

    Quant aux élus d’EELV ne craignent ils pas un « cadeau en or, de Nicolas Sarkozy.

    Suivons tous ces dossiers pas à pas……..

    Et attendons tous les détours, les rebondissements, les déviations et les contournements des lois dans les années futures que vont

    entreprendre les sociétés d’exploration et d’exploitation avant de nous réjouir sur la finalité de ce dossier extrêmement rentable pour ces

    entreprise qui pour la plupart sont étrangères et ne participeront pas par l’intermédiaire de leurs impôts au redressement de la dette

    Française.

    Cette énergie nécessaire mais très dévastatrice écologiquement nous apportera sans doute beaucoup d’inconvenant pour la population.

    Suivons ce dossier avec persévérance, ardeur, mais avec beaucoup de sérénité.

    Car nous aurons incontestablement des rebondissements, des contournements et des interprétations des lois dans les années futures.

    Aujourd’hui, il convient de ne pas nous réjouir sous prétexte que quelques permis ont été annulés.

    DUGENDRE Marc ARDECHE 07170 30.01.2015

    Gaz de schiste
    La mobilisation en France des collectifs anti-gaz de schiste a conduit la classe politique à s’opposer à l’exploitation de ces hydrocarbures non conventionnels. Pas question donc pour les candidats au régionales interrogés de revenir sur la loi du 13 juillet 2011 qui interdit la fracturation hydraulique, seule technique de forage disponible aujourd’hui mais dont les conséquences sur l’environnement sont néfastes.
    Ce consensus cache des nuances : François Hollande envisage de renforcer la loi du 13 juillet, tandis que Jean-Luc Mélenchon se prononce pour l’abrogation des permis accordés. Nicolas Sarkozy précise que, « pour être autorisées, l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste doivent utiliser des techniques respectueuses de l’environnement », laissant ainsi la porte entrouverte. Cette position est cohérente avec le rapport d’une mission gouvernementale, publié le 22 mars, qui se déclare favorable, sous contrôle public, à des forages scientifiques utilisant la fracturation hydraulique. Objectif ? Ne pas gâcher les richesses du sous-sol français susceptibles de réduire la facture énergétique de l’Hexagone.

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