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Crédit : Lengadoc Info

Hérault. La préfecture impose 40 clandestins dans un village, le maire démissionne

05/05/2020 – 19h05 Saint-Bauzille-de-Putois (Lengadoc-info.com) –Depuis le début du confinement, la préfecture de l’Hérault cherche à imposer à des petites communes l’installation de jeunes immigrés clandestins. Mais certains élus ne voient pas cette démarche forcée d’un bon œil. A Saint-Bauzille-de-Putois, le maire a ainsi décidé de démissionner.

40 clandestins à Saint-Bauzille-de-Putois

Après Palavas-les-Flots où la quasi-totalité de l’opposition municipale s’est unie contre l’installation d’un centre de migrants, après Saint-Jean-de-Védas où le maire a organisé une pétition pour s’opposer à un projet de centre de migrants sur la commune, c’est désormais Saint-Bauzille-de-Putois qui entre en résistance contre la préfecture.

Ce lundi, le maire, Michel Issert, a annoncé qu’il démissionnait de son poste d’élu, suite à la décision du sous-préfet de Lodève d’installer 40 mineurs non accompagnés (MNA, ex-mineurs isolés étrangers) sur la commune. L’édile n’aurait été informé que le 28 avril par un simple coup de téléphone.

Un projet qui n’est pourtant pas une nouveauté comme l’atteste une offre sur le site de Pôle Emploi datant du 2 avril et recherchant des surveillants pour « une structure en charge de l’accueil des mineurs non accompagnés » à Saint-Bauzille-de-Putois.

Michel Issert rejoue le coup de 2016 ?

Ce n’est pas la première fois qu’un centre de clandestins est installé à Saint-Bauzille-de-Putois. En 2016, le préfet Pierre Pouëssel avait décidé d’installer près d’une centaine de migrants, essentiellement soudanais, sur la commune.

Michel Issert avait alors démissionné et lancé un mouvement d’opposition à la création de ce centre avant de retourner magistralement sa veste. Après un aller-retour à Paris, l’élu acceptera finalement le projet, présentant alors sa commune comme « une terre d’accueil ». Il finira même par prendre un arrêté municipal pour interdire une manifestation contre la création du centre de migrants, allant jusqu’à menacer les participants d’amendes et de peines de prison.

Michel Issert en 2016. Crédit : Lengadoc Info

Photos : Lengadoc Info

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2 Commentaires

  1. Comment faire encore confiance au Maire Michel ISSERT ? Moi je ne lui ferai pas confiance !!!

  2. Mais il ne sert à rien : ISSERT A RIEN

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