01/05/2020 – 10h00 Montpellier (Lengadoc Info) – C’est un dossier qui se ferme avec la décision de la cour d’appel de Montpellier dans l’affaire qui opposait les identitaires de la Ligue du Midi à l’association immigrationniste Réseau Accueil Insertion Hérault (RAIH). L’occasion pour Lengadoc Info de faire le point avec Olivier Roudier le porte parole de la Ligue du Midi.
Lengadoc Info : Bonjour Olivier Roudier, vous venez d’être condamné en appel le 16 mars 2021 pour votre action le 30 juin 2017 dans les locaux du RAIH (Réseau Accueil et Insertion de l’Hérault). Quelle est votre réaction ?
Olivier Roudier : C’est clairement une victoire pour la Ligue du Midi ! J’avais écopé d’une peine de prison ferme en première instance et 4000 euros de dommages et intérêts alors que le procureur en appel ne réclamait plus qu’une condamnation à des jours-amende.
A la barre j’ai assumé notre action avec fermeté et détermination. Si je reconnaissais avoir agi à la marge de la légalité je revendiquais notre légitimité à faire cesser une escroquerie portant sur plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est notre rôle de lanceurs d’alerte et le tribunal nous a entendu.
Une autre à nous avoir entendu c’est Catherine Hervouet, ancienne présidente du RAIH en liquidation. En pleine crise de nerf, elle s’est levée en rage prenant à parti les magistrats. Dieux, qu’il était bon de voir sa vilaine trogne de collabo déconfite… C’est à cet instant là que j’ai compris que nous avions gagné ! Mais toute victoire a un prix à payer et j’ai été condamné à 1500 euros d’amende et autant à verser aux parties civiles.
Lengadoc Info : Dans un communiqué, votre mouvement, la Ligue du Midi pointe du doigt la disproportion entre la médiatisation de cette action par les organisations de gauche et la réalité des faits. Disproportion confirmée par le tribunal en 1ère instance comme en appel. Comment expliquez-vous cela ?
Olivier Roudier : Notre action a dévoilé au grand jour le système de financement opaque de l’extrême gauche par la gauche institutionnelle. Voilà pourquoi les islamo-gauchos en bloc sont montés au créneau : « Touche pas au grisbi !!! ».
Voilà pourquoi ils poursuivent la Ligue depuis avec tant de haine… Demandes de dissolution, accusations mensongères, commission d’enquête parlementaire, campagne médiatique à charge, implication de Mélenchon, de la député communiste Ressiguier et de sa partenaire de la Ligue des droits de l’homme, Mazas qui en ont fait une affaire personnelle, jusqu’au harcèlement, aux menaces et agressions des racailles antifas…
Ils veulent voir disparaître la Ligue du Midi parce que la Ligue du Midi est efficace !
Lengadoc Info : Fin mai se tiendra le procès de l’évacuation de la fac de droit de Montpellier en 2018. La Ligue du Midi a été citée plusieurs fois. Qu’en est-il exactement et quelle est votre position sur cette affaire ?
Olivier Roudier : Depuis le début de cette affaire la position de la Ligue n’a pas varié d’un pouce :
– On est en présence d’une réaction spontanée à l’occupation par des malfaisants politisés, spécialistes de l’ouverture de squats, d’un local dédié à l’enseignement,
– La Ligue n’a participé en aucune façon à cette opération,
– Elle soutient les prévenus « les sept de Montpellier » en raison de leur courage et du traitement indigne qui leur a été imposé,
– Elle les accompagnera sur les diverses étapes de la procédure et se réjouit que le procès ne soit pas délocalisé.
Dès le lendemain matin de cette affaire Muriel Ressiguier s’en est saisie et n’a eu de cesse de mettre en cause la Ligue du Midi, en particulier en demandant la création d’une Commission d’enquête parlementaire.
On sait aujourd’hui que cette affaire se solda par un fiasco, une déroute de la députée mélenchoniste qui, après force rodomontades, a même pris la décision de ne pas convoquer le président de la Ligue du Midi, devant ladite commission, étant elle-même poursuivie pour dénonciation calomnieuse (affaire toujours pendante).
Nous sommes persuadés qu’une fois de plus la « montagne médiatique » va accoucher « d’une souris judiciaire ».
Maître Demersseman a confirmé que les parties civiles qu’il représente sont des « étudiants » de la faculté de Lettres (Midi-Libre du 11 février 2021) et qu’une seule aurait eu de l’ITT. Si l’on traduit son discours, il s’agirait d’un face à face entre un petit groupe voulant « libérer » la faculté et un autre groupe plus important en nombre, composé principalement d’étudiants en Lettres ; en un mot, il s’agit d’une rixe, une rixe entre d’un côté les « libérateurs » et de l’autre des squatters islamo-gauchistes voulant exporter la chienlit d’une fac de Lettres d’extrême-gauche vers la fac de droit. En fait c’étaient les habituels squatters issus de Paul Valéry, de Luttopia, du Royal ou de la Soucoupe en recherche d’un nouvel asile… Ce qui nous étonne c’est que ces derniers ne figurent pas parmi les prévenus. Par contre parmi les mis en examen il y a des personnes qui nient leur présence dans la fac ce soir-là et d’autres qui n’ont pas participé à l’affrontement.
Lengadoc Info : Votre mouvement, la Ligue du Midi, est régulièrement accusé d’être un mouvement violent, homophobe, raciste… et plusieurs personnalités politiques ont demandé votre dissolution. Craignez-vous de subir le sort de Génération Identitaire ?
Olivier Roudier : Quand c’est la gauche radicale qui nous accuse de violences, je ne peux que rigoler… Sachez que les gens de la Ligue sont de braves gens mais nous ne sommes pas pour autant des beatniks émasculés et nous avons une certaine culture de l’autodéfense… Nous avons fait nôtre la devise de Gaston Fébus « Tòca-i se gausas ! » Comme ça s’est toujours fait chez nous, nous rendons les coups, voilà tout !
Pour ce qui est des accusations de racisme nous revendiquons légitimement le droit naturel et imprescriptible de préférer les nôtres aux autres.
Quant à notre présupposée homophobie, je suis persuadé que cela provient d’une erreur de compréhension… Que les censeurs se rassurent : quand je propose parfois à un collabo d’aller se faire « empapaouter », c’est du second degré… Il n’y a rien de discriminant dans mes propos…
Plus sérieusement violence, racisme ou homophobie sont des délits et ni la Ligue du Midi ni son président n’ayant jamais été condamnés pour de tels faits, les procédures de dissolution ne devraient pas nous concerner. Mais chacun sent bien que le régime se mue en une dictature de moins en moins molle. La république totalitaire réduit chaque jours nos libertés et rien ne garantit plus la libre expression démocratique.
Lengadoc Info : Mme Callamard, la nouvelle Secrétaire générale d’Amnesty International estime que la France est engagée dans une voie « nocive » pour les droits humains. Concernant cette question cruciale des libertés d’expression et politiques, êtes-vous d’accord avec elle ?
Olivier Roudier : Je me retrouverai toujours aux côtés de ceux qui défendent en France et en Europe les libertés publiques. Par contre je me vois obligé de dénoncer l’hypocrisie de Mme Callamard, dirigeante d’une organisation mondialiste telle que Amnesty international, (chargée par ses maîtres de nous imposer la religion laïque des droits de l’homme) quand elle écorne du bout des lèvres les dérives totalitaires d’Emmanuel Macron qui appartient à la même confrérie mondialiste qu’elle.
Si Madame Callamard veut faire œuvre utile, qu’elle commence par dénoncer le traitement indigne infligé au peuple autochtone de France en voie de dissolution, si ce n’est d’extinction.
Lengadoc Info : Le mot de la fin ?
Olivier Roudier : Le mot de la fin sera pour les sympathisants et militants de la Ligue du Midi. Merci à eux qui m’ont soutenu moralement, physiquement et financièrement durant les presque quatre ans qu’a duré cette affaire. Merci à vous… On les aura !
Photos : DR/Ligue du Midi
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