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16/10/2018 – 18h10 Brasilia (Lengadoc-info.com) – Rien ne semble arrêter Jair Bolsonaro, le candidat populiste aux élections présidentielles brésiliennes. Après avoir raté de peu d’être élu dès le premier tour avec 46 % des votants, il caracole aujourd’hui en tête des sondages avec près de 20 points d’avance sur son adversaire de gauche.
Le Brésil veut Jair Bolsonaro
L’engouement populaire pour le candidat populiste ne cesse de s’étendre. A douze jours du second tour des élections présidentielles, Jair Bolsonaro est, une nouvelle fois, donné largement gagnant dans les sondages. Avec 59 % des intentions de vote, il est même en progression d’un point par rapport au premier sondage de l’entre deux tours.
Selon le sondage de l’Ibope (Instituto Brasileiro de Opinião Pública e Estatística), Fernando Haddad, le candidat de la gauche brésilienne, doit faire face à une opposition de plus en plus massive. En effet, 47 % des sondés ont déclaré qu’ils ne voteraient en aucun cas pour lui contre seulement 35 % pour Jair Bolsonaro. La situation s’est donc inversée. Le dernier sondage avant le premier tour des élections présidentielles donnait 43 % de rejet pour Bolsonaro et 36 % pour Haddad.
Face à l’insécurité et à la corruption, les Brésiliens rejettent la gauche
Les scores impressionnants de Jair Bolsonaro indiquent le rejet de la gauche par une large partie de la population brésilienne. Le Parti des Travailleurs dont Fernando Haddad est le candidat, incarne aux yeux de beaucoup les dérives des mandats de Lula et de Dilma Rousseff. Le premier a été condamné en 2018 à 12 ans de prison pour corruption. La seconde a été destituée en 2016 pour avoir cherché à dissimuler l’importance des déficits publics.
A ce rejet du parti des corrompus s’ajoute l’insécurité galopante qui règne aujourd’hui au Brésil. En 2017, 64 000 homicides ont été commis dans ce pays, soit une augmentation de 3,7 % par rapport à 2016. Le Brésil fait partie des dix pays les plus dangereux au monde. Un constat qui démontre l’échec de la politique du Parti des Travailleurs au pouvoir de 2003 à 2016.
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