Faut-il sauver l’Europe ou les Européens ?

27/08/2015 – 19h30 Montpellier (Tribune Libre) – Depuis plusieurs mois, un peu partout les portes de l’Europe sont en train de céder les unes après les autres sous les assauts de centaines de milliers d’immigrés qui arrivent chaque jour en Italie, en Espagne, en Grèce, en Hongrie, en Bulgarie, etc. Même l’agence européenne Frontex reconnaît qu’aujourd’hui notre continent doit faire face à « une situation d’urgence ».

Ce qui n’était jusqu’alors qu’un « fantasme de l’extrême droite » devient aujourd’hui une réalité pour tout un chacun. Les printemps arabes et leurs conséquences ont fait sauter les digues qui protégeaient (un peu) l’Europe de cette invasion migratoire. Le Vieux Continent est aujourd’hui sous la menace réelle d’une submersion humaine.

Bien sûr, nous pourrions continuer à pointer du doigt les responsables (et il y en a), mais aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire d’être pragmatique et d’envisager des solutions pour demain. Car oui, la situation de notre civilisation n’est pas encore désespérée mais elle peut le devenir rapidement si rien n’est fait. Cela veut dire également qu’il faut arrêter de rêver et de penser que l’on pourra revenir à une situation « comme avant ». La pression migratoire est telle que le problème ne peut se régler à l’échelon national mais à celui du continent. Or, au vu de la situation politique européenne actuelle et de la déstabilisation, voire la destruction de certains États du pourtour méditerranéen, une résolution globale du problème prendra de très nombreuses années.

Mais le fonctionnement de nos sociétés européennes n’est pas adapté à cette situation. Nos États nationaux, organisés et généreux, favoriseront l’intégration de ces populations nouvelles, ce qui va détruire les peuples européens non pas physiquement mais en les vidant de leur substance. Il n’y aura plus en Europe des indigènes et des allogènes mais une seule et même population uniforme. La diversité aura alors complètement disparu.

Pour faire face à ce scénario catastrophe, il est désormais nécessaire de penser autrement. Nous ne pouvons pas stopper cette invasion migratoire à court terme, il faut donc abandonner l’idée d’une défense fixe où l’on défendrait chaque centimètre carré du continent. Plus que notre territoire, ce sont nos peuples que nous devons préserver. Il est toujours possible de récupérer une terre perdue, il est impossible de faire renaître un peuple disparu. D’ailleurs, l’Europe a déjà connu des situations plus ou moins similaires par le passé. Les Serbes ont survécu à quatre siècles d’occupation ottomane. Sept siècles de présence arabo-berbère en Espagne n’ont pas empêché la Reconquista.

Aussi il ne faut pas désespérer face à l’aspect spectaculaire de cette invasion migratoire que nous connaissons aujourd’hui. Il n’est pas si facile que ça de détruire une civilisation et les Européens ont tout de même de gros atouts dans leurs mains… à condition qu’ils ne se suicident pas eux-mêmes.

Jordi Vives

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2 Commentaires

  1. Olivier de Meillac

    Et si tout un chacun se donnait l’autorisation d’aller demander des comptes aux responsables de la situation, aux grandes âmes? Qui, un crachat en pleine figure, qui une gifle monumentale, qui une grand coup de poing dans la figure? Les analyses et les constats, je pense que ça suffit. En 40-41, nos grands-parents faisaient dérailler des trains, tiraient sur les miliciens et les occupants!

  2. oui en 40, des populations civiles les armes à la mains diisaient non à l’occupation allemande— qu’attendons nous pour désobeir aux différents gouvernements qui se succèdent depuis 30 ans? la peur du gendarme?l’inconscience? le veulerie?la lacheté?

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