10/02/2021 – 20h10 Montpellier (Lengadoc Info) – Alors que la dictature sanitaire devient de plus en plus dure et stricte pour l’ensemble des français, certaines personnes ont d’autres objectifs que d’essayer de sortir de cette situation. En effet, le nombre de boulangers immigrés menacés d’expulsion est en augmentation depuis ces derniers jours. Après la grève de la faim orchestrée par un patron boulanger de Besançon pour lutter contre l’expulsion de son jeune apprenti guinéen. C’est au tour de Yaya Camara d’obtenir 200 000 signatures pour sa régularisation finalement acceptée par la préfecture de Besançon.
Mais l’Hérault n’est pas en reste ! Patrick Vignal et Muriel Ressiguier, tous deux députés de l’Hérault, font cause commune autour de Souleymane Sow, un autre guinéen employé dans une boulangerie à Fabrègues, menacé lui-aussi d’expulsion. Le 3 février 2021 le député de La France Insoumise, Muriel Ressiguier et le député LREM Patrick Vignal se sont rendus ensemble à l’ambassade de Guinée pour plaider en faveur de la régularisation de Souleymane Sow. Une décision avait été adoptée par la préfecture de l’Hérault le 29 janvier 2020, autorisant Souleymane Sow à rester sur le territoire pendant six mois supplémentaires. Cette décision est jugée trop provisoire par nos deux députés. Ces derniers ont été instantanément soutenus par plusieurs autres députés ainsi qu’un sénateur (Hussein Bourgi), de même que des membres de la CGT, de la Ligue des Droits de l’Homme ou encore de la Cimade… Tous cela en musique grâce au groupe guadeloupéen « Mas Oukatan » de Montpellier. Un appel a été lancé à l’intention de toute personne disposant d’un petit logement à louer à ce jeune homme aux alentours de Fabrègues. Souleymane s’est donc vu attribuer un sursis de six mois à son obligation de quitter le territoire. Le Mardi 16 février aura d’ailleurs lieu une manifestation de « soutien » à Souleymane devant le Tribunal Administratif de Montpellier au 6 rue Pitot.
A se demander si, en ce moment, la filière de la boulangerie française ne serait pas sur le point de s’écrouler sans le soutien inattendu d’une main d’œuvre immigrée non régularisée.
Mais à qui profite le crime ? A l’Etat voulant expulser de son territoire un individu en situation irrégulière ou à un patron exploitant à des salaires minimes des sans-papiers ?
Il est en effet surprenant de voir comment les sacro-saintes notions des droits de l’Homme sont mobilisées par les médias de gauche, les associations et sans oublier les élus, tout cela pour donner la main au patronat. A croire qu’aujourd’hui la lecture des rapports sociaux de la gauche se base uniquement sur le phénotype des individus.
Si un patron embauche un clandestin dans une boulangerie ou autre, ce dernier doit obligatoirement être régularisé. Dans un pays qui va connaître sa plus grande vague de chômage depuis 1945 avec la dépression économique qui se précise, la collusion entre la presse de gauche et le patronat n’a jamais été autant visible. Le patron se retrouve érigé au rang de héros national, tandis que le travail dissimulé ne se retrouve plus jugé par la justice. En particulier à partir du moment où les médias font pression sur les instances de l’Etat afin de faire reculer les préfectures…
Jean LAVAL
Photos : Lengadoc Info
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