USA. Une « Conspiration pour sauver la Démocratie »

09/02/2021 – 17h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Souvenez-vous, depuis l’élection du 3 novembre toute la sphère politico-médiatique s’est mise d’accord pour dire que les accusations de fraudes émises par le président Donald Trump n’étaient que théories du complot. Puis le Time magazine, dans un article à paraitre le 15 février, mais disponible en ligne, a lâché une bombe. Il y a  bien eu cabale contre l’ex-président, une véritable conspiration, mais rassurez-vous citoyens, c’était pour sauver l’élection.

« C’est pourquoi les participants veulent que l’histoire secrète de l’élection de 2020 soit racontée, même si cela sonne comme un fiévreux rêve paranoïaque – une cabale confortablement financée de personnes puissantes, dépassant les secteurs et les idéologies, travaillant dans les coulisses pour influencer les opinions, changer les règles et les lois, diriger la couverture médiatique et contrôler le flot de l’information. Ils ne truquaient pas l’élection ; ils la sécurisaient. »

 Une riche cabale de personnes puissantes…

L’article nous annonce bien benoîtement, et encore une fois pas dans un magazine conspirationniste, mais bien dans le Time (oui, le Time de la personnalité de l’année), qu’un groupe de personnes influentes a œuvré dans l’ombre avant l’élection comme après. Le but avoué étant d’empêcher qu’un Trump autoritaire ne renverse le cours légal de l’élection. Ils oubliaient seulement de préciser que les méthodes utilisées étaient bien loin de l’idéal démocratique qu’ils prétendent défendre.

L’homme au cœur de ce réseau est Michael Podhorzer, le directeur politique du plus grand syndicat des Etats Unis, et directeur de deux cabinets d’analyse politique. Fin 2019, observant les prédictions concernant les élections devant avoir lieu l’année suivante, et gardant en mémoire celles de 2016, il va commencer à organiser un groupe, non pas pour empêcher l’élection de Trump, mais bien sûr pour assurer que ces élections soient libres et régulières. Ce groupe s’étendra des associations de gauche aux GAFAM, et c’est là le point surprenant, à la chambre de commerce des USA.

« Cette poignée de main entre patronat et syndicat était juste un composant d’une vaste campagne trans-partisane pour protéger l’élection – une extraordinaire et furtive initiative dédiée non à gagner l’élection, mais à assurer qu’elle serait libre et régulière, crédible et non corrompue. »

…intervenant sur tous les plans de l’élection avant…

Le groupe va alors agir tant en amont qu’en aval de l’élection. Premièrement pour favoriser le vote par correspondance, prenant appui sur les circonstances sanitaires et faisant pression sur les législateurs des différents Etats pour mettre en place des lois allant dans leur sens, nous annonce fièrement l’article.

« Ils ont obtenu que les Etats modifient les systèmes électoraux et les lois, et ont aidé à lever des centaines de millions en fonds publics et privés. Ils ont repoussé les procès pour supprimer des électeurs des listes électorales, recruté des armées de scrutateurs et ont permis à des millions de personnes de voter par correspondance pour la première fois. »

 L’article omet juste de préciser que les législations passées l’ont été de façon inconstitutionnelle, parfois quelques semaines seulement avant le 3 novembre, et qu’en empêchant la mise à jour des listes électorales, cela ouvrait aussi la porte à une fraude massive. Au passage il retourne aussi l’accusation de détournement du résultat contre Trump, arguant que celui-ci, en essayant de lutter contre le vote par correspondance cherchait à empêcher les gens de voter, tandis que leurs propres efforts étaient faits pour sécuriser le vote. En ayant recours à un mode de scrutin tellement propice à la fraude qu’il n’est plus utilisé en France pour cette même raison. Ensuite on apprendra aussi que le réseau va aussi mobiliser les foules pour voter, et placer ses membres pour organiser les différents mouvements de Black Lives Matter, responsable de nombreuses destructions sur l’ensemble des Etats Unis. Détail peu démocratique sur lequel l’article passe rapidement. Il est intéressant aussi de voir l’article vanter l’action du groupe auprès des responsables des réseaux sociaux pour accroître la lutte contre les « fake news », ou plus prosaïquement, la censure lors de la campagne. C’est ce qui a permis de supprimer les informations qui auraient pu désavantager le camp démocrate, entre autres l’affaire du portable d’Hunter Biden, le fils de son candidat. Par contre le détournement général des propos de Donald Trump s’est poursuivi allègrement.

« Ils ont réussi à forcer les médias sociaux à tenir une position plus offensive contre la désinformation et usé de stratégies basées sur l’analyse des données pour contrer les campagnes virales de diffamation. »

Des manifestations déclenchées sur un simple SMS

 …pendant et après l’élection.

Le jour de l’élection, le réseau pourra placer des personnes qu’il a recrutées dans les bureaux de vote grâce à l’initiative de Mark Zuckerberg. Il y aura aussi des agents pour repousser les observateurs républicains au moment du comptage. Ils bloqueront aussi les poursuites entreprises par le camp républicain, et avec l’appui de la chambre de commerce US inquiétée par les émeutes de l’été, pousseront pour que les résultats soient certifiés.

L’élément qui aurait pu tout faire basculer selon l’article est d’ailleurs la certification des résultats du comté de Wayne, où deux membres du bureau avaient d’abord refusé de certifier, avant de se récuser sous la pression. L’article parle là des appels de Trump, pour défendre son point de vue, des pressions effectuées, via les réseaux sociaux, par le camp démocrate, mais oublie encore une fois de préciser que celles-ci sont allées jusqu’aux menaces de mort, et que si les républicains se sont récusés, c’est avec la promesse (pas sérieusement tenue) d’un audit des résultats. De toutes façons, les poursuites auraient-elles portées leurs fruits, 400 « manifestations » étaient prévues, pouvant être déclenchées par un simple sms. A l’aune de ce qui s’est passé quasi quotidiennement depuis la mort de George Floyd, il s’agissait en fait d’émeutes qui étaient planifiées sur l’ensemble du territoire (là aussi notez la nuance). Mais ce plan n’a pas été déclenché. De même le 6 janvier, les forces pro-démocrates ont été retenues avec un certain calme qui pourrait laisser penser que le réseau avait un autre plan. Si l’article ne va pas jusque-là, la présence de leaders antifa sur le terrain encourageant les émeutiers devrait lever de sérieux doutes, vu l’échelle de la conspiration et de ses liens avec les mouvements de gauche.

« Plus de 150 groupes libéraux, allant de la « Women’s March », du Sierra Club, de « Color of Change », de Democrats.com aux Democratic Socialists of America, ont rejoint la coalition « Protect the Result ». Le désormais indisponible site internet avait une carte situant 400 manifestations planifiées après les élections, qui devaient être activées par SMS dès le 4 novembre. »

Sauver la démocratie en la détruisant

C’est bien une bombe que vient de lâcher le Time. Cet article confirme bien des théories qualifiées jusqu’ici de conspirationnistes, omettant juste celles concernant les machines Dominion. Pour ça il y a des avocats pro-démocrates, comme Marc Elias, qui affirment que ces machines peuvent être trafiquées pour des élections locales (mais pas pour celle du président, voyons !). Le ton apologétique du texte fait froid dans le dos. Ces gens sont fiers qu’une cabale rassemblant les puissants de tous bords, fassent pression et usent de toutes les méthodes possibles (y compris, encore une fois, de préparer des « manifestations » que CNN qualifierait de « mostly peaceful but fiery ») pour « sécuriser » le scrutin. Principalement parce que cela a permis d’effacer l’affront qu’a été l’élection de Donald Trump en 2016 à leurs yeux. Mais bon, si c’est avec de bonnes intentions… de celles dont on pave l’Enfer, certes, mais de bonnes intentions quand même.

« C’est la Démocratie qui a gagné finalement. La volonté du peuple a triomphé. Mais c’est fou, rétrospectivement, qu’il ait fallu en arriver là pour assurer une élection aux Etats Unis d’Amérique. »

Photos : Lengadoc Info/Pexels

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One comment

  1. La « démocratie » issue de l’élection est une fumisterie sans nom afin que le partie rouge « démocrate » puisse prendre le contrôle de cette fédération car les état-unis sont une fédérations de plusieurs états et non un état comme nous en avons en Europe (hormis la Suisse) , pour en faire a l’égale de la Chine , de la Corée du Nord , du Vénézuéla , un pays communiste ou la liberté de pensée autrement que le pouvoir en place est maintenant interdit ;ou une grande purge de « subversif » est en court dans l’armée américaine , Armée ou la garde national a été littéralement mépriser pendant la prise de fonction de l’usurpateur.
    Les effets de ce coup d’état est visible également en Europe ou les partis de gauche ce sentent ragaillardi et de ce fait vont passer a ne pas en douter , a l’action afin qu’aux prochaines élections ce tour de passe passe ce fasse également en France , privant de ce faite les français françaises de la Démocratie déjà largement entamé depuis l’arrivé du Macrounet.

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