GPA
Crédit : Lengadoc Info

Montpellier. Les antifas attaquent un rassemblement anti GPA, 1 blessé. La police refuse d’intervenir

11/05/2018 – 19h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Une cinquantaine de militants « antifascistes » ont attaqué ce jeudi après-midi un rassemblement d’une trentaine de personnes qui manifestaient pacifiquement contre la GPA devant la préfecture de Montpellier. Un opposant à la GPA a été blessé à la tête. La police, elle, a refusé d’intervenir.

Agression « antifasciste » en plein centre de Montpellier

Deux groupes se sont fait face pendant près d’une heure et demi ce jeudi en fin d’après-midi sur la place des martyrs de la Résistance, à quelques mètres de la préfecture. Un rassemblement était initialement prévu par les Sentinelles 34, un collectif s’opposant à la procréation médicalement assistée (PMA) sans père et à la gestation pour autrui (GPA). Mais aux alentours de 18h30, heure du début du rassemblement, une cinquantaine de militants « antifascistes » sont venus au contact des manifestants pacifiques.

Les individus agressifs, dont certains étaient cagoulés, font partie des militants d’extrême gauche qui ont été particulièrement actifs dans les manifestations et blocages des universités ces derniers mois. On pouvait retrouver ainsi des militants du syndicat Solidaire Etudiant.e.s et du Mouvement des Jeunes Communistes. Parmi eux ce trouvait également Jules Panetier, militant anarchiste bien connu des services de police, qui, selon plusieurs témoignages, semblait l’un des principaux leaders de l’action.

« Lorsqu’ils sont arrivés, les antifas ont voulu nous faire partir », explique l’un des organisateurs du rassemblement contre la GPA, avant d’ajouter « mais ils n’y sont pas parvenus, on est même resté une demie heure de plus que ce que nous avions prévu au départ ».

Un manifestant anti-PMA a été touché à la tête (arcade ouverte), une plainte a été déposée ce vendredi au commissariat de Montpellier.

La police refuse d’intervenir, « on a reçu des ordres »

Pendant une heure et demie, manifestants et contre-manifestants se sont fait face sans que la police n’intervienne, alors que les événements avaient lieu à 20 mètres de la préfecture. Une situation inacceptable pour l’un des organisateurs : « Notre rassemblement était déclaré, la police était prévenue que nous serions là. Il y avait parmi nous des personnes âgées et en face des individus cagoulés et violents. Tout au long de la manifestation, nous avons contacté la police pour qu’elle intervienne, elle n’est jamais venue. Nous n’avons pas vu un uniforme alors que nous étions devant la préfecture, c’était comme si les policiers cherchaient à éviter le secteur… »

Une journaliste de Lengadoc Info a pu questionner des policiers, stationnés sur la place de la Comédie, sur l’absence de forces de l’ordre devant la préfecture : « nous avons reçu l’ordre de ne pas intervenir car il y avait un risque que les contre-manifestants se dispersent en suite en ville et s’en prennent aux commerces comme lors de la manifestation du 14 avril ».

Les Sentinelles 34 « ne lâchent rien » face à la GPA

Présents depuis plusieurs années à Montpellier, les Sentinelles 34 sont issus du mouvement de contestation de la loi Taubira sur le mariage homosexuel. Actifs dans la rue, les Sentinelles 34 se rassemblent chaque mois en centre-ville pour manifester et alerter les montpelliérains sur les réformes qui touchent au sujet de la famille.

En ce 10 mai, journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage, les Sentinelles 34 voulaient dénoncer le « nouvel esclavage des femmes qui a lieu avec la GPA ».

L’agression « antifasciste » de ce jeudi ne semble guère émouvoir les organisateurs : « pour nous, cela ne change rien, cela fait quatre ans que nous manifestons dans les rues de Montpellier et on sera là le mois prochain comme prévu ».

Photos : Lengadoc Info

Lengadoc-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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5 Commentaires

  1. Les vrais « fachos » aujourd’hui en France sont les gauchistes antifas. Ils ont l’aide de l’Etat, de la justice, des médias officiels … mais pas du peuple ! Gare au retour de manivelle !

  2. Malgré l’agressivité de ces contre manifestants, nous n’avons pas « dégagé »‘ comme ils nous sommaient de le faire! Nous continuerons notre action démocratique, n’en déplaise à ces idiots qui ne connaissent que le mot « fachos » en en ignorant le sens historique.

  3. Il est hors de question de laisser la rue a ces jeunes décérébrés, qu’ils retournent dans leurs facs et préparent leur avenir. Ces jeunes sont manipulés par le parti communiste et servent un système qu’ils prétendent combattre. Par contre, que la police laisse le désordre s’installer, c’est de plus en plus fréquent à Montpellier.
    S’il y avait eu des blessés graves, qui était responsable?

  4. j’atteste avoir été, malgré mon âge et mon petit gabarit, bousculé sans ménagement pour me faire quitter la place de force, assourdi par des trompes très aiguës trop près, au risque d’avoir les tympans endommagés ; avoir subi la provocation d’ insolences délibérées visant à me faire perdre patience et riposter. J’atteste avoir vu et entendu des organisateurs réitérer leurs appels à la police, en pure perte.
    D. P.

  5. Charles Hoursain

    Les  » antifas » comme ils se font appeler,ne sont que des groupes ultra-gauchistes qui n’existent que par la  » merde » qu’ils répandent…Malheureusement aucune sanction judiciaire n’est appliquée contre ces  » étrons de trottoir »….Mais quand il s’agit de mouvement plutôt « génération identitaire »,toutes les polices sont là,et la paranoïa médiatique accuse :  » …ce sont des extrêmes droites ,le FN,des SS,des Nazis,…,etc,etc,… »…

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