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Crédit : Lengadoc Info

Nîmes. Les policiers ouvrent le feu sur un go-fast, 300 kg de cannabis saisis

05/09/2018 – 17h00 Nîmes (Lengadoc Info) – C’est une saisie spectaculaire qu’ont réalisée les services de police dans la nuit de lundi à mardi à Nîmes. Les forces de l’ordre ont arrêté un go-fast qui provenait d’Espagne avec près de 300 kg de résine de cannabis.

Le go-fast fonce dans un barrage de la police qui réplique en ouvrant le feu

Il est cinq heures du matin ce mardi, le top départ est lancé. Les policiers de la SRPJ de Nîmes appuyés par des agents de la BRI (Brigade de Recherche et d’Investigation) tentent d’interpeller un véhicule dans le quartier du Carreau de Lanes. Le conducteur refuse d’obtempérer et fonce dans le barrage des policiers. Ces derniers répliquent en ouvrant le feu à plusieurs reprises avant que la voiture ne s’encastre dans un mur. Quatre hommes sont interpellés mais un cinquième, le chauffeur du véhicule, parvient à prendre la fuite dans la garrigue. Malgré les recherches et l’appui d’un hélicoptère, il restera introuvable. Une résidence, située à proximité de l’interpellation, a également été perquisitionnée.

Cette scène ultra-violente à laquelle ont assisté les habitants du quartier est, en réalité, une opération de grande ampleur de la police judiciaire contre le trafic de drogue dans la région nîmoise. Le convoi était en réalité un « go-fast » venant d’Espagne et chargé de résine de cannabis (300 kg) qui devaient être livrés aux alentours de Nîmes. Cela faisait des mois que les agents de la PJ étaient sur la piste de ces narcotrafiquants.

Nîmes, plaque tournante du trafic de drogue international

Les quatre individus interpellés sont des « jeunes » issus des quartiers de Pissevin et Valdegour. La quantité spectaculaire de drogue saisie a poussé le procureur de Nîmes, Eric Maurel, à annoncer la création d’un groupe local de traitement de la délinquance dédié à la lutte contre l’économie souterraine et qui comprendra la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Gard, le SRPJ et le GIR de Montpellier. Eric Maurel en est convaincu, Nîmes est devenu, aujourd’hui, une plaque tournante du trafic international de cannabis et de cocaïne.  

Photos : DR

Lengadoc-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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2 Commentaires

  1. Un grand bravo aux forces de l’ordre. Ces trafics pourrissent notre jeunesse.

  2. Ce ne sont que des « petits trafiquants ». Dans le Jura les douanes en « attrapent » dans les camions de fruits ou autres chauffe-eaux, des quantités plus spectaculaires. En transit vers l’Allemagne ou autre pays de l’Est.
    Donc, quand ils auront compris qu’il vaut mieux un, deux ou trois camions pour infiltrer en Languedoc-Roussillon leurs marchandises, plutôt qu’un « go fast » de 300kg avec 5 apprentis trafiquants, ils deviendront plus « riches » rapidement.
    En attendant, les flics « devraient » contrôler TOUS les camions venant d’Espagne, pendant un certain temps en tout cas.
    Car après la drogue, quoi de plus avantageux que de la chair humaine désireuse de devenir « footballeur professionnel » dans les clubs de France et de Navarre.
    Et puis, quand ce beau monde se fera encore attraper, les « jeunes des quartiers de Nîmes », trouveront bien une ONG bienveillante et progressiste et tout et tout, pour les défendre avant leurs mise en examens par un juge progressiste et droit de l’hommiste.

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